Le consensus autour d'une « défense de l'environnement » est assez largement partagé, à condition qu'on s'en tienne à des considérations « raisonnables » et qu'on n'exige pas une transformation « radicale » ou « brutale » du système de gestion des ressources naturelles et de leur exploitation. Caricaturalement, de fait, on ne cesse d'opposer les défenseurs du loup ou des ours aux éleveurs, les environnementalistes aux constructeurs autoroutiers et les « écolos » aux exploitants « inféodés » à la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA). Le consensus mou sur la protection de la nature et l'opposition caricaturale de ses défenseurs ou de ses exploitants ne sont que les deux manifestations d'une même confusion dans laquelle s'entremêlent discours théoriques, convictions éthiques, conditions de vie et des circonstances parfois tragiques (phénomènes naturels intempestifs, catastrophes, etc.).
Comment dénouer cet écheveau ? Peut-on d'ailleurs le dénouer ?
Recherches
Source : https://lesmanuelslibres.region-academique-idf.frTélécharger le manuel : https://forge.apps.education.fr/drane-ile-de-france/les-manuels-libres/emc-lycee ou directement le fichier ZIPSous réserve des droits de propriété intellectuelle de tiers, les contenus de ce site sont proposés dans le cadre du droit Français sous licence CC BY-NC-SA 4.0 